L’ostéopathie s’adresse avec une attention particulière aux nouveau-nés (de la naissance à 28 jours) et aux nourrissons (de 29 jours à 2 ans), notamment à ceux nés prématurément et plus généralement aux plus vulnérables.
Il est en effet important pour l’ostéopathe de repérer, et corriger si nécessaire, les éventuelles dysfonctions ostéopathiques responsables de déficits de mobilité de structures et de tissus pouvant eux-mêmes générer des douleurs, des déséquilibres posturaux, des dysmorphoses (malpositions et déformations squelettiques) et autres perturbations fonctionnelles des différents système corporels.
Et cela en collaboration avec sa pédiatre, son médecin traitant, sa sage-femme, son kinésithérapeute, sa puéricultrice de PMI...
Le nouveau-né n’étant pas un adulte en miniature, il est indispensable de connaitre l’anatomie, la physiologie et par conséquence la pathologie qui lui sont propres, ainsi que sa psychologie et ses interactions précoces avec son environnement, et en premier lieu ses parents.
Indispensable d’apprendre à évaluer son comportement, lui qui n’utilise pas encore de mots, de savoir soutenir les compétences de ses parents, notamment dans la mise en place de ses rythmes (veille / sommeil, pleurs et besoins).
Pour cela, il faut connaitre le développement de l’embryon et du foetus, la mécanique de la naissance, mais aussi le développement du nouveau-né et du nourrisson.
Il est en effet capital de répondre à leurs besoins fondamentaux durant cette période cruciale des 1000 premiers jours, afin de soutenir leur développement optimal.
Votre ostéopathe connait les spécificités de sa douleur, qui ne sont pas celles de l’adulte.
Il sait accompagner l’allaitement, si tel est le choix de sa mère, et participe plus largement à la prise en charge des troubles alimentaires pédiatriques.
Il respecte une éthique du soin, spécifique au domaine de la périnatologie.
Il respecte les spécificités du nouveau-né ou du nourrisson né prématurément, et sait ce qu'il a pu expérimenter tout au long de son parcours en réanimation néonatale, en soins intensif néonatals, en néonatalogie, en unité kangourou.
Il a appris à l’observer, à évaluer son comportement spécifique en fonction de son degré de prématurité et les interactions avec son environnement, appris à prendre sa place dans les soins de développement, aux côtés des pédiatres néonatologues, puéricultrices, auxiliaires de puériculture, psychologues, assistantes sociales...
Elle a commencé au CHU de Nantes, au cours de mes études de kinésithérapie, dans le service de pédiatrie.
Elle s’est enrichie durant mon exercice professionnel hospitalier de la kinésithérapie, en service de maternité.
J'ai pu acquérir une connaissance approfondie des pathologies néonatales, ainsi qu'une expérience précieuse de la prise en charge pluridisciplinaire du nouveau-né, au sein d'équipes médicales et paramédicales spécialisées.
Au cours de mon exercice libéral de la kinésithérapie, j’ai également soigné des nouveau-nés et des nourrissons pendant plus de 10 ans.
Lors de ma formation initiale d’ostéopathe, j’ai reçu notamment l’enseignement en ostéopathie pédiatrique de Robert Rousse, ostéopathe.
A l’issue de mes études, j’ai soutenu mon mémoire « Langue et ostéopathie » (Directrice de mémoire : Françoise Laborie - Mention Bien)
En tant qu’ostéopathe, je reçois des nouveau-nés et des nourrissons depuis plus de 30 ans.
Dans le domaine de la recherche, j’ai collaboré avec l’équipe du Centre d’Investigation Clinique Femme Enfant Adolescent du CHU de Nantes dans le cadre de la recherche ostéopathique sur les difficultés d’allaitement, et j’ai pu à cette occasion observer également des consultations, par des pédiatres de maternité et du lactarium, de dyades mère - nouveau-né dans le cadre de ces difficultés.
J’ai effectué de très nombreuses formations pour optimiser l’efficacité, la sécurité et l’éthique
de la prise en charge ostéopathique du nouveau-né et du nourrisson :